Evann

Chapitre I : L’enfant.

Dans le climat morne de l’automne,
Les cloches de Stormwind résonnent,
Et la vie s’empare des rues de la citée,
Des commerçants et de preux chevaliers.

Mais aux portes de la ville majestueuse,
Un triste événement a fait une heureuse,
La vieille commerçante sage et respectée,
De retour du pré a découvert un nouveau né.

Privée de descendance toute sa vie durant,
Elle l’accueilli comme son propre enfant,
Son mari remercia les déesses et les dieux,
Enfin fut réalisé le plus cher de leurs vœux.

Dans la chaleur sereine d’un foyer aimant,
Les années bâtirent un homme d’un enfant,
Le couple mourant quitta cette vie heureux,
Evann était devenu quelqu’un grâce à eux.

Chapitre II : Le voleur.

Une nouvelle foi sans parents ni famille,
Evann se mis en quête d’un but à sa vie,
Devenir noble Paladin ou vaillant guerrier,
Comment guérir des blessures de son passé ?

De ce qu’il fut jadis il n’est que l’ombre,
Attiré par ce que la vie a de plus sombre,
Il aperçut enfin sa destiné telle une lueur,
Toute son existence il ne fut qu’un voleur.

Voleur d’une vie ne lui étant pas destinée,
Voleur d’une mère n’ayant jamais enfanté,
Voleur d’un espoir qui animait son père,
Voleur d’une foi dont il ignore les prières.

A la dague et l’épée il construit sa destinée,
Il approche dans l’ombre ses ennemis apeurés,
Et les seules serrures qu’il ne put jamais forcer,
Demeurèrent éternellement celles de son passé.

Chapitre III : La Ligue.

Le don de détrousser et égorger,
Est-ce vraiment de nobles qualités ?
A une noble ligue louer ses services,
Voilà comment pardonner ses vices.

De l’honneur il brandit l’étendard,
De la noble ligue il porte le tabard,
Par les dagues il véhicule les valeurs,
Même s’il ne demeure qu’un voleur.