Azenor

Bonjour,

Faisant parti de votre guilde, je me dois donc de vous conter quelque peu mon histoire.

Fille cadette, je suis née dans les champs d’Hillsbrad. Mes parents sont de simples fermiers qui m’ont élevé dans l’amour de la terre.
Les champs de blés furent mon terrain de jeu durant toute mon enfance. Je regardais mon père semer et ma mère moudre le grain.
Nos parents étaient désireux de nous offrir à ma sœur et à moi, une vie paisible, loin des soucis de notre monde, mais Hillsbrad n’est pas un des recoins les plus calmes d’Azéroth.
Avec le temps, je compris pourquoi nos parents s’établirent sur ces terres.
A la naissance de ma sœur, ils furent désireux de retrouver un endroit calme trop longtemps troublé par la guerre mais leur sang les poussait à l’aventure.
Mon père est un ancien guerrier et ma mère une prêtresse de la lumière.

La présence de la banshee Sylvanas Windrunner et de ses réprouvés dans notre ancienne cité de Lordaeron, entraîne toujours un passage incessant de paladins désireux d’en découdre avec cette vermine, qui n’arrivent même pas à avoir la confiance de leurs propres alliés.
Ces chevaliers, en armures étincelantes, ont toujours fascinés ma sœur car ils représentent le dernier rempart contre le fléau, la droiture, le sacrifice, l’honneur. Elle nous quitta, contre l’avis de nos parents, pour entamer sa formation de paladin. Vous la croisez peut être en ce monde, elle se prénomme Marielle.

Un jour, notre village subit l’assaut des forces de la banshee. Apeurée par la déferlante de réprouvés, je restai pétrifiée.

Ce jour là, mon père accouru et me prit dans ses bras. Il avait beau eu me conter quelques uns de ses hauts faits d’armes, je n’avais jamais ressenti la puissance de mon père avant ce jour. Il me déposa dans la grange, là où étaient regroupés tous les autres enfants, et en me regardant, passa sa main sur ma joue et me dit calmement :"N’aie crainte ma fille, tout se passera bien ".
Je le regardais s’éloigner en courant, faire face à nos ennemis. C’est à ce moment là que je remarquai son épée étincelante. Ce jour là je vis la puissance d’un guerrier, les premières effusions de sang devant mes yeux, les cris, les pleures, la douleur. Mon père se battait comme cent hommes quand d’un seul coup, il se mit à crier le prénom de ma mère.

Ce jour là, je vis la Lumière…

Ce jour là, je vis ma mère accourir vers lui, en récitant une prière et la Lumière envahir mon père.

Ce jour là, je vis ma mère réciter une autre prière et un ennemi tomber sous les coups de l’ombre.

Ce jour là mon destin fut scellé et je décidais de suivre la même voie que ma mère.